Tarifs | Lumbrois | Non Lumbrois |
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Pour 1 adhérant pour 1 cours | 70 € | 85 € |
Pour 2 adhérents pour 1 cours | 125 € | 150 € |
Pour 3 adhérents pour 1 cours | 175 € | 210 € |
Au delà de 3 adhérents | 50 € supplémentaire | 60 € supplémentaire |
Par cours supplémentaire par adhérent | 30 € | 50 € |
Adresse : Salle Roger Couderc, Rue du Docteur Broncquart, 1er étage
Professeures : Mme Florence NURIT - Mme Marie BREVIER
Renseignement en mairie : 03.21.39.61.18.
Tarifs | Lumbrois | Non Lumbrois |
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Formation musicale uniquement | 80 € | 120 € |
Formation musicale et instrument | 150 € | 190 € |
Par instrument supplémentaire | 50 € | 60 € |
Les élèves membres de "Lyre et Harmonie" depuis au moins un an : 50 €
Adresse : Ecole Fernand Nurit, Maison des associations, 26 rue Jules Guesde
Renseignement : Mme Laëtitia DOURDIN, Directrice
Renseignements : ldourdin@yahoo.com
Adresse | Rue Pasteur |
Téléphone | 03.21.88.03.09 |
biblilumbres@gmail.com | |
Site internet | www.plume-mediatheques.fr/lumbres |
Horaires d’ouvertures | Lundi : 14 h - 18 h - Mercredi : 9 h 00 - 12 h 00 et 14 h 00 - 17 h 30 - Vendredi : 9 h 00 - 12 h 00 - Samedi : 9 h 00 - 12 h 00 et 14 h 00 - 18 h 00 |
Adresse | 13 rue François Cousin |
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Téléphone | 03.21.93.45.46. |
infotourisme@ccplumbres.fr | |
Site Internet | http://www.pays-de-lumbres.com/ |
Nichée dans la vallée de l’Aa, Lumbres est connue pour son paysage vallonné et ses carrières de craie d’où s’échappe le ruban de la fumée de sa cimenterie.
Sa position de carrefour, tant routier que ferroviaire, a favorisé son essor à partir du milieu du XIXème siècle, notamment la reconversion des moulins à eau en production papetière.
Dès lors, les maisons du centre ont vu fleurir les vitrines commerçantes, la gare et les deux lignes de chemin de fer ont nécessité la création de cités ouvrières pour les nombreux cheminots et ouvriers papetiers, la petite bourgeoisie audomaroise (docteurs, notaires, patrons) attirée par cet arrière-pays verdoyant s’y est fait bâtir des châteaux néoclassiques et des villas de style balnéaire en vogue au début du XXème siècle.
Malgré les bombardements subis durant la Seconde Guerre mondiale, Lumbres conserve de son passé un patrimoine varié encore méconnu, où se côtoient moulins, maison de maître, villas, maison ouvrières, écoles, et quelques belles demeures en pierres blanche, au pied d’une église restaurée.
Source : comité d’Histoire du Haut Pays
La dualité entre habitat bourgeois et habitat ouvrier fait toute la spécificité du patrimoine bâti lumbrois et témoigne de son incroyable essor à partir du milieu du XIXème, passant de simple village au statut de bourg-centre, puis de petite cité industrielle. Cette originalité de la ville de Lumbres mérite d’être valorisée.
Les papeteries, le rail et l’usine à ciment amènent une population importante d’ouvriers à Lumbres au début de XXème siècle. Les premières cités d’ouvriers et cités jardins apparaissent.
L’une des premières cités ouvrières, construite au début des années 1960. Alignées, le long de ruelles perpendiculaires à la route de Nielles elle se compose de 12 maisons au toitures symétriques : un pignon à étage légèrement saillant est accolé d’un rez-de-chaussée a été érigé pour abriter les ouvriers de la cimenterie. |
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Petite cité ouvrière avec son coron similaire à ceux des centres miniers elle se compose de grands blocs de maisons géminées à étage et a été inaugurée en 1971. Des petites maisons en briques mansardées complètent le parc de logements modestes. |
Après la Seconde Guerre mondiale, le programme ambitieux de Bernard Chochoy a complété cet habitat ouvrier de logements collectifs et semi-collectifs, amenant une augmentation de la population. Lumbres compte aujourd’hui 7 "cités" et 13 "résidences", formant de petits quartiers aux bâtis identiques. Ils peuvent prendre des formes diverses : des blocs de maisons mitoyennes à étages ou en rez-de-chaussée, des tours, des barres ("les trois B"), des lotissements, de petites cités pavillonnaires, ou des maisons semi-mitoyennes.
Typique des constructions de l’après guerre, avec ses baies réunies sous d’épais linteaux droits. | |
Elle est située à côté du château d’eau, derrière la Résidence Léon Blum | |
Inaugurée en 1954 | |
Cité Roger Salengro, réfection des trottoirs en 2002 | |
En 2009, un espace pétanque y est aménagé. | |
Nouvelle génération de logement collectif datant de 1982. En 1997, remise en peinture. En 2005, rénovation Haute Qualité Environnementale. Les façades, l’isolation, la porte d’entrée et les sanitaires de chaque logement sont refaits. Des jardinières et des panneaux solaires complètent la façade principale sud. Création d’un parking paysager. Aménagement d’une porte d’accès aux bâtiments par l’arrière. Les deux portes sont munies d’un système de badges. | |
Présente des blocs de moyennes ampleur. Comprend 50 logements. Inaugurée en 2010. Elle propose un brassage social, avec des logements à loyer modéré ou non. En parallèle, la mixité est aussi générationnelle, avec le béguinage destiné aux personnes âgées et des logements destinés au familles. |
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Habitats semi collectifs avec parcelles restreintes, elle est composée de 15 logements. Construite en 1964, elle était réservée aux personnes âgées. Elle sera rénovée en 1997. Dans le cadre de la politique de renouvellement urbain, elle sera rasée en 2006 puis reconstruite en 2007. | |
La Cité Pierre Bérégovoy construite en 1993 sous le nom de Cité d’acquembronne elle comprend 12 logements. Elle fût agrandie en 1995 avec 13 nouveaux logements. En 1998 les élèves de l’atelier "travaux publics - ouvrages d’art" du LEP, ont participé, avec leurs professeurs à la pose de la stèle signalant l’entrée de la résidence Pierre Bérégovoy. Cette stèle, fournie par la marbrerie Deschamps, a été scellée dans un ensemble de maçonnerie de briques jaunes et de béton blanc qui a été préfabriqué dans les ateliers du Lycée Professionnel. En 2009 un parc de jeux pour les enfants de 3 à 11 ans avait été installé. il fut démonté en 2017. |
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Inaugurée le 8 mai 1986. C’est pour rendre hommage à tous les résistants de Lumbres et du canton, que la municipalité a donné le nom de Monsieur Havet à cette cité qui fut construite dans le parc de l’ancien château de la famille Canonne détruit en 1983. | |
Elle a été construite en 1986. | |
Elle est situé derrière la cité du Docteur Schaffner et la résidence Havet | |
Petite cité ouvrière avec son coron similaire à ceux des centres miniers elle se compose de grands blocs de maisons géminées à étages. | |
Inaugurée en avril 1996, autrefois appelée résidence Didry car elle fut construite sur le terrain de l’ancien château DIDRY, elle fut rebaptisée en hommage à Casimir Gressier décédé le 5 février 1995. En 2003, 8 nouveaux logements sont créés. | |
Inaugurée en 1960 | |
Elle a été inaugurée en septembre 2001. Elle compte 20 logements à deux ou trois chambres et équipés d’un chauffage au gaz de ville. | |
Résidence Germaine Tillion | |
Résidence des Sars |
Résidence Marie Curie (les 3 tours). Construite en 1953, cette cité de tours collectives (Brel, Barbara et Brassens) se voulait le symbole de la modernité et de l’accessibilité à tous. C’était sans compter sur un petit inconvénient qui apparut bien vite : les camions de déménagements et d’approvisionnement en charbon de la chaudière collective, située dans le bâtiment central, ne passaient pas sous la voûte qui recouvrait le chemin d’accès. Elle est démolie en 2020. | |
Aujourd’hui reconvertie en verger de maraude | |
Cité des fusillés | Elle était formée de baraquements et construite après la guerre, remplacée aujourd’hui par la cité du Docteur Schaffner. |
Lumbres, situé dans la proximité de Saint-Omer, a attiré, au XIXème et jusqu’au milieu du XXème siècle, des patrons, médecins, notaires... qui se sont fait élever des demeures remarquables. Si beaucoup ont disparu pendant la Seconde Guerre mondiale ou à la faveur de logements collectifs, quelques maisons bourgeoises témoignent encore du faste de Lumbres sous la IIIème république, comme la maison du Docteur Pontier, atypique avec sa tourelle. Parmi les grandes demeures bourgeoises figure un plan à la mode des années 1820 à 1860 : la maison à étage dotée d’ailes en appentis. La façade est ainsi élargie par deux pignons dont l’angle est parfois marqué d’un pilastre. Lumbres compte 4 beaux spécimens, dont un de 1824, près de l’ancienne piscine. L’éclectisme marque les années 1890 à 1930 : les propriétaires recherchent l’originalité dans l’architecture de leur demeure et Lumbres compte de nombreuses maisons atypiques. |
Les villas en briques se distinguent par un plan accolant une façade et un pignon en avant-corps. L’ornementation très variée exploite la géométrie de la brique pour créer des motifs en saillie, et des jeux de couleur soulignant les éléments bâtis (brique grise, rouge, vernissée). Elles affichent souvent des noms à connotation affective et s’inspirent parfois du style balnéaire dans les années 1930, avec des lambrequins (ornements en bois), des balcons ouvragés et des toitures à demi-coupe. |
Source : Comité d’Histoire du Haut Pays
La Justice de Paix se tenait avant 1860 à l’école des garçons (actuelle école Salengro) dans deux bâtiments qui furent remplacée en 1859. L’étage du nouveau bâtiment accueillait la salle d’audience et la mairie. En 1934, la commune rachète l’immeuble Bardeau qui deviendra la mairie. La Justice de Paix et la Mairie ont été réunies dans le même bâtiment. Le Crédit du Nord juste à gauche de la mairie est racheté par la commune dans les années 70 et devient l’annexe de la mairie. L’épicerie de la famille Constant, à droite de la mairie, est rachetée par la commune dans les années 80 pour les services municipaux. En 2001, réfection de l’accueil de la mairie. En 2004, l’ancien bâtiment en bois que nos aînés ont connu comme salle de classe puis comme local des Services Techniques était dernièrement utilisé par les "Restos du Coeur". Cependant, sa vétusté en faisait un bâtiment ne répondant plus aux normes de sécurité. Sa destruction a dû être envisagée. A la place, il a été reconstruit de nouveaux locaux : le nouveau local des "Restos du Cœur" ainsi qu’un garage. A l’étage, ce sont deux salles de réunions qui ont été aménagées, le tout étant décoré par une fresque réalisée par les élèves du Lycée Professionnel Bernard Chochoy. Ces travaux ont été l’occasion d’agrandir le parking et de réaliser un enrobé. Réaménagement de l’annexe de la mairie , utilisée pour les réunions de Conseil Municipal et les mariages avec un accès pour les handicapés à l’arrière du bâtiment qui n’existait pas. En 2010, mise en accessibilité de la Mairie, par l’arrière du bâtiment, avec gabarit de passage nécessaire au transit des fauteuils. Remplacement de la chaudière. En 2015, les deux salles de réunions dans la cours, devenues trop vétuste, disparaissent. En 2020, réaménagement l’espace accueil. |
La gendarmerie fut installée à Lumbres à partir de 1851 rue de Samettes, et transférée vers 1856 sur la route nationale, actuelle Avenue Bernard Chochoy. Aujourd’hui détruite, les maisons mitoyennes, existent toujours et portent encore sur leurs murs les marques des cellules de l’ancienne prison. C’est en 1898 que fut élevée une longue bâtisse en briques à étage, route d’Elnes actuelle rue Pontier. Aujourd’hui réaménagée en plusieurs habitations. Une nouvelle gendarmerie, Avenue Bernard Chochoy, fut inaugurée en 1972. Devenue trop vétuste elle fermera ses portes le 26 mars 2021. En 2021 Implantation d’une nouvelle Gendarmerie, Impasse Sainte Geneviève |
La compagnie des sapeurs-pompiers de Lumbres à été créée en 1864 et n’avait à ces débuts, qu’une pompe à incendie, quelques seaux et une échelle. De 1964 à 1994, les pompiers avaient leurs locaux administratifs à côté du bâtiment qui abritait leurs véhicules d’intervention, juste à côté de l’école Jules Guesde, où se trouve actuellement la maison de la Solidarité. L’exiguïté des locaux du centre de secours rend indispensable la réalisation d’un nouveau centre plus fonctionnel. Inauguré en novembre 1994, il est réalisé en mélange de briques terres cuite et panneaux d’enduit ciment de couleur pierre. Les toitures sont réalisées en tuiles terre cuite de couleur rouge. Le bâtiment garage stationnement d’une hauteur plus importante est réalisé à partir d’une ossature métallique en bardage double peau. L’ensemble des bâtiments s’articule autour de ce standard (surveillance) et de l’entrée principale. |
Situé sur le site de l’ancienne église et cimetière de Lumbres. Le jardin public fut créé en 1908. Le kiosque de la fanfare y fut érigé en 1919 et rénové en 2017 En 1928, en hommage aux services rendus par Monsieur Valin comme chef de la société « La Lyre de Lumbres » qu’il dirigea de 1907 à 1924. On nomma le jardin publique "Square Aimable Valin". Cette société fusionna avec une HARMONIE crée quelque mois avant la deuxième guerre mondiale et devint « LYRE ET HARMONIE ». En 2018, réaménagement paysager, réalisé par les services techniques, pour privilégier les espaces verts et les plantations. |
A l’origine, le bâtiment abritait un cinéma "Le Modern" dénommé plutôt le cinéma Banelle, pouvant accueillir 300 personnes jusqu’en 1967. Il fut transformé en magasin de vêtements "Mod Expo" en 2007 ou 2008. La municipalité rachètera les locaux pour en faire une médiathèque. Ouverte en 2012 et mise en réseau avec les bibliothèques de la Communauté de Communes du Pays de Lumbres. Une carte d’abonné unique permet des emprunts dans toutes les bibliothèques du réseau « PLUME » (Pays de Lumbres MédiathèquE). L’accès aux douze bibliothèques et médiathèques du réseau, tout comme l’inscription, sont entièrement gratuits. Elle se compose d’un espace petite enfance, d’un espace multimédia-internet, CD, DVD, d’un espace documentaire et d’un espace destiné aux expositions. Elle fut inaugurée le 29 juin 2013 par Joëlle Delrue, Maire de Lumbres, en présence de Dominique Dupilet, président du Conseil Général, de Brigitte Bourguignon, Députée, de Jean-Claude Leroy, Sénateur, de Jacques Bacquet vice-président de la Communauté de Communes et de nombreux maires. L’idée était de créer un pôle culturel plus vaste et plus fonctionnel en plein centre-ville. Les enseignants accompagnent les enfants à la médiathèque chaque semaine. |
(Salle Ulysse DUPONT)
Inaugurée en octobre 1984. Située à côté de la Mairie, d’une superficie de quatre vingt mètres carrés. En 2003, rénovation de la toiture et réaménagement intérieur. Aujourd’hui reconvertie en salle du conseil municipal "Salle Ulysse Dupont". Le 14 juillet 2013, La plaque inaugurale a été dévoilée en compagnie de Liliane, son épouse, de sa famille, de ses amis, des membres du Conseil Municipal et du personnel communal. Cette date n’a pas été choisie au hasard car l’engagement d’Ulysse pour la vie publique était sincère, loyal et entier. Fidèle à ses convictions, très jeune, il s’était impliqué dans le monde associatif en participant aux activités du club Léo Lagrange. Elu au Conseil Municipal en 1983, Ulysse était adjoint au maire depuis 2001. Il nous a quittés le 16 novembre 2012. |
Le foyer Pauline Chochoy attenant à la salle Léo Lagrange fut créé pour accueillir les personnes âgées de la commune tous les après-midi. Il fut inauguré en 1956 par Albert Gazier Ministre des affaires sociales. Il a été rénové en 2003 pour accueillir la cantine scolaire. A l’étage, se trouve la salle de musique Gustave Bodel qui sera rebaptisée salle Claude Balavoine le 24 juin 2017. Musicien, trompettiste, Claude Balavoine a aussi présidé l’harmonie lumbroise pendant 10 ans. Egalement investi dans la vie municipale, il entre au conseil en 1956 et devient adjoint au maire en 1996. Il préside aussi le C.C.A.S. (Centre Communal d’Action Sociale) jusqu’en 2008, se dévouant notamment au sein des Restos du Cœur. Natif d’Hallines, il décède le 21 janvier 2017 et c’est en remerciement de son investissement pour la ville que son nom restera attaché à la salle de répétition lumbroise. |
Elle a été construite dans le parc de la maison bourgeoise de Monsieur de CHAMBURE (ancien Maire de Lumbres). Elle fut inaugurée en 1950 en présence de Guy Mollet Ministre d’Etat. En 1987, des travaux de réfection sont réalisés. En 2003, mise en conformité du restaurant scolaire et des cuisines. Aménagements de la salle de répétitions de l’école de musique. En 2007, extension de la réserve à proximité de la salle. En 2017, mise aux normes coupe-feu de la salle, changement de la chambre froide et installation d’une chaudière à condensation à la cuisine. |
Elle a été construite par les bénévoles de l’association « Lumbres Loisirs » en 1991 avec le personnel communal, les artisans, les jeunes du Lycée professionnel. La charpente provient d’un ancien château des ciments d’Origny. A l’origine, ce devait être un hangar à vélos pour l’association Lumbres Loisirs. En 2007, installation de nouveaux sanitaires et remise en peinture intérieure. En 2018, rénovation des menuiseries, bardage, isolation phonique et acoustique. |
Le 1er cimetière date du Vème siècle. Il a été découvert sur le site des carrières de la cimenterie en 1884. En 1882, l’ancienne église de Lumbres est détruite mais reste encore son cimetière. Il sera déplacé impasse du cimetière. On y accède aussi par la rue du 8 mai. Un premier agrandissement est fait en 1927 puis en 1948. En 2006, goudronnage des allées et extension du columbarium. En 2009, extension du columbarium et installation d’une fontaine En 2018, le calvaire est restauré. En 2017, création d’un nouveau cimetière chemin d’Acquembronne au hameau de Liauwette. |
La place n’a pas toujours été telle que nous la connaissons. En face de la mairie se trouvaient des granges et un estaminet appartenant à la commune qui le louait. En 1909, les granges furent détruites et on posa des trottoirs. Et en 1920, afin d’embellir la place du marché, l’estaminet fut détruit. Elle fut goudronnée en 1958. Un marché hebdomadaire s’y déroule tous les vendredi matin. |
La commune rachète l’immeuble Wintrebert dit "La blanche boule" rue du marché, pour l’aménagement de la place Jules Leriche. Place où se tenait, tous les mercredis, le marché aux bestiaux. Son nom lui vient de l’ancien boucher-charcutier à Lumbres situé Rue Jules Guesde. |
La Vieille maison en torchis, situé rue du docteur Broncquart, fut démolie en 1992. Cette place a été aménagée en parking. Le1er mai 1993 Georgette COFFIN dévoile en compagnie de Jean-Claude LEROY, Maire de Lumbres, la plaque qui porte désormais le nom de place "Alfred COFFIN" en présence de Monsieur BENOIT Président de la Fédération Régionale des Médaillés du Travail, du Conseil Municipal et de Monsieur Jacques CARON Président de la Section des Médaillés de Lumbres. |
En 1997, la commune rachète une pâture qui jouxte la Résidence Kennedy afin d’y réaliser un parking. Un petit chemin piétonnier relie ce parking à la salle Léo Lagrange. Inaugurée le 12 octobre 2002. Du nom de l’ancien conseiller municipal, Elisée Thomas, décédé le 31 mai 1996. |
Du nom de la sous secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance du gouvernement Léon Blum, première femme d’un Gouvernement de la République. L’école fut la première école maternelle de l’arrondissement inaugurée en 1952. Implantée à l’emplacement de l’ancien café du Bléquin haut lieu de résistance lumbroise. Elle présente une architecture propre aux groupes scolaires des année 50-60, en rez-de-chaussée, avec toiture en terrasse, des façades percées de hautes et larges baies, et ici une rotonde achevant le bâtiment des classes servant de salle d’activités. En 1976, réalisation d’une extension de 2 classes. En 2000, la toiture est refaite avec un apport de lumière naturelle dans les classes. L’étanchéité totale des bâtiments a été revue. Un portillon et une barrière ont été posé, côté parc. En 2004, rénovation des sanitaires. En 2012, changement du parquet de la rotonde. En 2018, des travaux d’aménagement ont été effectués. Un nouveau bâtiment vient s’ajouter à l’existant, permettant de sécuriser les entrées et sorties des classes puisqu’elles se feront désormais exclusivement par l’allée du parc. Ce bâtiment abrite une halte-garderie, un préau et le bureau de la direction. Rénovation des couloirs et de la rotonde, aménagement des sanitaires. Remise à neuf du réseau de chauffage. Dans les anciens bureaux, aménagement d’un espace lecture et d’un local poubelle. |
Bâtie par Paul Faure. Les bâtiments en « paillotis » rue de Samette, qui regroupait l’école communale de garçons et la salle d’audience de la Justice de Paix, seront rebâties en briques entre 1859 et 1862. En 1882, agrandissement de l’école à 2 classes. En 1887, Adjonction d’une 3ème classe, d’un logement pour le directeur et un adjoint. A cette époque, la IIIème République confirme avec le Ministère "Jules Ferry" son oeuvre de scolarisation de toutes les villes et villages de France. Effort qui va s’étendre jusqu’aux écoles de hameaux. Un enseignement laïque obligatoire et gratuit marqué par la séparation de l’église et de l’Etat. Ainsi, l’ouverture d’un cours complémentaire de garçons et un cours d’enseignement technique, la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans verront le jour dans les murs de l’école de la Rue Broncquart. A partir de 1937, l’école Roger Salengro ajoute à ces anciens bâtiments 4 classes remarquables pour l’époque et met à la disposition des élèves des locaux vastes et rationnels. Mais elle se révèle très insuffisante. Des préfabriqués se succèdent pendant de longues années dans une cour de plus en plus exiguë. En 1960, inauguration de la cantine par Monsieur G. Defferre sénateur et ancien ministre sous la présidence de Monsieur R. Cousin Préfet du Pas de Calais, Monsieur E. Durieux Président du Conseil Général et Monsieur Bernard Chochoy Sénateur Maire. En 1996, le bâtiment central, construit en même temps que l’habitation du Directeur en 1937, qui avait déjà souffert de l’occupation allemande, nécessitait après soixante année de service, une rénovation importante et mise en conformité des règles de sécurité ainsi que la réhabilitation du bâtiment en front de rue pour créer de nouvelles classes. (deux classes préfabriquées seront démontées). En 2007, création d’un jardin pédagogique, En 2009, construction d’un local sanitaire et d’un nouveau préau, réhabilitation et mise aux normes de la restauration. Changement de toutes les menuiseries du bâtiment principal. En 2010, installation d’un portail afin de renforcer la sécurité de l’établissement, un second accès a été créé au fond du parking attenant afin de faciliter les livraisons. En 2012, remplacement du mur d’enceinte côté parking, installation d’une grille. Aménagement d’un bureau plus spacieux pour le directeur. Le 17 octobre 2015, quatre nouvelles salles de classes sont inaugurées par Brigitte Bourguignon, députée, et Joëlle Delrue, maire, en présence de Jean-Claude Leroy, sénateur, Blandine Drain, vice-présidente du Conseil départemental, et Dominique Rembotte, conseillère régionale. En 2019, démolition de l’ancien logement de fonction et de son garage pour reconstruire un nouveau préau et aménager le bureau de la directrice, une tisanerie, le bureau des intervenants extérieurs, deux entrées sécurisées par audio et vidéo sur la rue Broncquart et le parking avec pose de nouvelles clôtures et corridor d’accès. Mise aux normes accessibilité. |
Etablie en 1862 en école congréganiste de filles, elle sera fermée après la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Sera ré ouverte en 1919 et gérée par les sœurs de la Sainte Famille et devient un établissement privé.
Marie Curie (née Maria Sklodowska en Pologne en 1867 et morte en France en 1934) était une physicienne polonaise naturalisée française. Elle obtient en 1903 le prix Nobel de physique pour les travaux sur la radioactivité. Elle obtient son second prix Nobel, en chimie en 1911, pour ses travaux sur le polonium et le radium. C’est la seule femme à avoir reçu deux prix Nobel. C’est la première femme lauréate, en 1903, de la médaille Davy pour ses travaux sur le radium. Construite à la même époque que l’école Suzanne Lacore, implantée au cœur des cités Denis Cordonnier, Léon Blum et Henri Seillier elle présente le même type de bâtiment fonctionnel. Se compose de 2 classes, elle fut inaugurée en 1964. En 1976, extension de 2 classes supplémentaires. En 2017, fermeture de l’école suite à la fusion des écoles maternelles. Aujourd’hui, une partie du bâtiment a été reconverti en micro crèche privée. |
En 1905, construction d’une école publique de filles. Un Bâtiment à étage en brique à fronton central abrite les institutrices, tandis que deux bâtiments à l’arrière, en rez-de-chaussée, composent les classes aux larges baies. Elle fut rénovée en 1960. En 2000, transfert de la bibliothèque - centre documentaire au 1er étage du bâtiment principal. Le 12 octobre 2002, inauguration la salle d’évolution de 120m² au sol. Elle regroupe cinq classes de cycle 2 (élèves des cours préparatoires et élémentaires 1ère année) ainsi qu’une classe d’adaptation. En 2007 création d’un nouveau bureau pour la directrice. Suite au regroupement des classes primaires à l’école Roger Salengro, elle fut reconvertie en maisons des associations et inaugurée le 12 décembre 2015, par Joëlle Delrue, maire, en présence de Jean-Claude Leroy, sénateur, et Brigitte Bourguignon, députée. Chaque salle du site a reçu un nom par décision du conseil municipal en référence aux associations qui l’occupent. Salle de Peinture : Eugène Delacroix (Lumbres Arts Créatifs) Salle de Couture : Yves Saint-Laurent (Lumbres Arts Créatifs) Salles d’école de Musique : Pierre Bachelet et Jean Férat (individuel et chorale) Salle Manitas des Plata (groupe nature Georges Pontier) Salle Pierre de Coubertin (accueil de loisirs) Salle Jean Cabut « dit Cabu » (A vous de jouer - Club d’orthographe) Salle Jim Morrison Salle d’évolution (Gym’s Club) Salles de réunions : Camille Muffat et Florence Arthaud En 2018, mise aux normes accessibilité de l’entrée du bureau côté Rue. |
L’ancien Cours Complémentaire qui a multiplié le nombre de ses classes depuis 1945, a été reconnu C.E.S en 1964. Il a continué à fonctionner dans les locaux de la Rue Broncquart jusqu’en 1971. Situé rue du 11 novembre, il fut inauguré en 1971. C’est un établissement de type Pailleron. Bâtiment avec toitures en terrasses moins coûteuses et façades largement vitrées. Il a remplacé l’ancien C.E.G. de la rue Broncquart Le 16 juin 2005, inauguration des travaux de réhabilitation du collège, en présence de Dominique Dupilet, président du Conseil Général, Jean-Claude Leroy, député, François Cauvet, représentant l’Inspecteur d’Académie, Joëlle Delrue, première adjointe au maire de Lumbres, Daniel Marliot, principal de l’établissement et Brigitte Merchier, intendante. Le nouveau bâtiment abrite désormais les bureaux administratifs, salles des professeurs, classes de sciences de la vie et de la terre et de sciences physiques, centre de documentation et salle polyvalente. Dans les parties rénovées du collège, on trouve désormais les sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), les cours d’hôtellerie-restauration avec cuisines et divers ateliers de technologie. Une réalisation judicieusement appelée "passerelle", en référence à l’architecture résolument moderne du projet. En 2009, construction d’une salle de Sports a proximité du collège. |
Construit en 1961 Bâtiment avec toitures en terrasses moins coûteuses et façade largement vitrées. En 1998, Les services de l’internat ont été agrandis et rénovés. En 1999, dotation d’un nouveau restaurant type Self-service. En 2003, internat entièrement réhabilité pouvant accueillir 120 internes (dont 8 filles) en leur. proposant dans un cadre apaisant et confortable les conditions nécessaires au travail scolaire, à la détente et au repos (chambres de 4 personnes). Une salle de sports, imposante et fonctionnelle, dotée de tous les équipements indispensables à l’enseignement de l’Education Physique et Sportive, Elle présente en plus un mur d’escalade impressionnant pas ses dimensions et son esthétisme. |
Située rue Marx Dormoy, elle fut inaugurée en 1972, et rénovée en 1994. En 1998, la gestion en est assurée par la Communauté de Communes du Pays de Lumbres. En 1999 création de nouveaux locaux "Vestiaires" et d’un nouveau hall d’accueil, une chaufferie entièrement repensée, afin de permettre l’installation d’une nouvelle chaudière supplémentaire et d’une centrale de climatisation. Fermeture en juin 2018 après 45 ans de service. |
(stade Roger PILLON)
Ouvert en juin 1976. En 2004, mise aux normes des bâtiments et de la clôture, avant que la gestion ne soit concédée, dans le cadre d’une délégation de Service Publique, à la Société "CASSIOPEE TOURISME". Fermeture définitive au 31 décembre 2008. En 2010,une partie du terrain de camping est aménagé en terrain de pétanque. Le reste du terrain fut reconverti en plaine multi-sports. Le stade Roger Pillon, plaine de loisirs intercommunale de Pays de Lumbres, à été inauguré le 23 juin 2018, en présence de Lucette Pillon, son épouse, Dominique, son fils, et Julie, sa petite fille. Roger Pillon, ancien adjoint au maire, est décédé en 1997 et la municipalité souhaitait mettre son nom à l’honneur dans un équipement de la ville. La cérémonie s’est déroulée devant les personnalités entourées de Fernand Duchaussoy, ancien président de la FFF et ami de Roger Pillon, et de Gervais Martel. |
Situé Rue Pasteur, il fut inauguré en juillet 1958. En 1994, création de nouveaux vestiaires-douches conformes aux normes établies par la Fédération Française de Football. En 1989, construction de deux cours de tennis en plein air qui seront rénovés en 2009 suivant les normes de la Fédération Française de Tennis. En 2010, création d’un auvent attenant à la salle de sport pour faciliter l’organisation des différents évènements. En 2017, modification et mise aux normes des vestiaires, modification de l’éclairage du terrain, travaux sanitaires. |
Inauguré le 5 septembre 2001 par Monsieur Jean-Claude LEROY, Député Vice-Président du Conseil Général, Monsieur Jean-Pierre DECOBERT Maire et Monsieur Jean-Pierre DELRUE Président de l’Olympique Lumbrois. L’équipement n’est pas nouveau mais il s’est sans cesse amélioré. Ainsi, à côté du terrain principal, se trouvent deux terrains d’entrainement, un en herbe, l’autre en schiste. Viennent enfin s’ajouter quatre vestiaires spacieux, peints aux couleurs du club et avec tous les équipements nécessaires. En 2017, installation d’une chaudière à condensation. |
(Piste de BMX)
La municipalité cède un terrain à l’association "Lumbres loisirs" à la fin des années quatre-vingt, pour construire, avec l’aide de bénévoles une piste de Bicross. Cette piste sera en schiste et mesurera entre 300 et 350 m de long. En 2006, la municipalité met un local à la disposition du club, un bâtiment entièrement aménagé par les bénévoles du bicross. En 2007, la butte de départ est complètement refaite et équipée d’une grille sécurisée automatique. Sous la butte de départ un local Atelier est aménagé. En 2009, le rebouchage de l’étang annonce le début des travaux de la construction d’une nouvelle piste. Le projet étant d’avoir un circuit homologué national En septembre 2010, destruction totale de la piste existante puis en octobre débute des travaux construction nouvelle piste UCI. Le 26 novembre 2011, inauguration de la nouvelle piste de BMX, en présence du Président du Conseil Général, Monsieur Dominique Dupilet, Jean-Claude Leroy, Sénateur et Vice-Président du Conseil Général, et de Madame Parra, Vice-Présidente du Conseil Régional et de Joëlle Derlue, Maire de Lumbres. La piste se déroule sur trois cents mètres de long et six de large. Plus technique que l’ancienne, elle répond à la fois aux exigences de la fédération française de cyclisme internationale et de la fédération nationale. Une rampe au format standard permet l’utilisation par le plus grand nombre (débutants jusqu’au niveau national). Une rampe olympique de huit mètres de haut est construite à côté, répondant aux normes internationales (réglementation imposée par l’Union Cycliste Internationale). Thomas Hamon, membre de l’équipe olympique originaire du Pas-de-Calais a participé activement à la conception de la piste en nous faisant bénéficier de son expérience de pilote expérimenté. Cet équipement permet d’accueillir des évènements d’envergures départementales, régionales et internationales. En 2012, réalisation de mini buttes pour permettre l’initiation des pilotes débutants du BMX. En 2017, rénovation du local du BMX. |
La 1ère église de Lumbres fut construite au XIIème siècle, dans le style roman. Aujourd’hui disparue, elle se situait à l’emplacement actuel du square Aimable Valin. L’église actuelle Saint Sulpice, de style néo gothique, fut construite à partir de 1854, en pierres de taille calcaire extraites de la carrière de la Montagne. En 1925, sont rajoutées une abside et des chapelles latérales en scories. Le plan de l’église est allongé et se compose de trois vaisseaux. L’ensemble est voûté d’ogives. Les chapelles latérales créent un faux transept. Après le tremblement de 1938 qui fit tomber le clocheton et le coq, et le bombardement de 1944 : réfection des sommets, des pinacles et de la flèche, en ciment et ravalement intérieur. Restaurée avec des verrières élancées illuminant trois nefs de hauteurs égales. En 1996, travaux de confortement des piles constituées de pierres de faible résistance à la pression de la charpente. Le frettage des piles donne un délai de 10 ans à compter d’avril 1996 pour la réalisation des travaux définitifs. Le 8 janvier 2008, fermeture de l’église. Depuis plusieurs années, l’église posait de nombreux problèmes de stabilité et de construction : chutes de pierres au niveau des clochetons, voûtes fissurées, affaissement des pile... Vers la fin du XIXème siècle, de nombreuses restaurations ont été effectuées sur l’église afin de la consolider : restauration de la voûte, des colonnes, nouveau toit .. Cependant ces restaurations anciennes n’ont pas tenues jusqu’à la fin du XXème siècle. Au début des années 2000, l’évêché, face au délabrement de l’église, envisageait sa démolition afin de construire une nouvelle église plus adaptée aux besoin des fidèles. Cependant, ce projet ne faisait pas l’unanimité des Lumbrois. En 2007, l’Association de Sauvegarde de l’église de Lumbres c’est battu pour conserver l’édifice actuel et réussi a suspendre les travaux de démolition qui étaient prévu en janvier 2008 et proposa un projet de restauration avec l’aide de professionnels du bâtiment et d’un architecte. L’association est parvenu à réunir les fonds pour restaurer l’extérieur du cœur, de la tour et de la flèche. Le 15 mars 2013, l’église est rendue au culte pour le plus grand plaisir des Lumbrois. |
Le dernier presbytère connu est établi en 1882 près de l’église Saint-Sulpice. On lui donna un style, avec son frontispice central à encorbellement, sa toiture en pavillon surmontée de hautes cheminées, et ses ailes en appentis. Il fut construit en brique et pierre blanche d’Elnes, et cimenté au XXème siècle, masquant son appareillage. Il a disparu avec l’aménagement des abords de l’église Saint-Sulpice, (appelé le Jardin des mariés) qui fut inauguré le 19 septembre 2015, par Daniel Percheron, président de la Région Nord-Pas-de-Calais, Joëlle Delrue, maire, Brigitte Bourguignon, députée, Jean-Claude Leroy, sénateur, Bertrand Petit, président du Syndicat Mixte Lys Audomarois, Dominique Rembotte, conseillère régionale, et Blandine Drain, vice-présidente, du Conseil départemental. |
Ce sanctuaire de Notre Dame de la Miséricorde fut élevé en 1972 par M et Mme DEFRANCE HELICAN pour remercier la providence d’avoir épargné 128 hommes du pays de Lumbres pendant le guerre de 1870 (conflit qui opposa la France et une coalition d’Etats allemands dirigée par la Prusse du 19 juillet 1870 au 28 janvier 1871). Elle est située sur un terrain privé et elle est visible uniquement lors de la procession du 15 août depuis 1946. |
Cette chapelle a été aménagée dans le pignon d’un bâtiment. Une plaque rappelle que le 8 août 1944 un avion de l’escadrille Tunisie est tombé dans les parages sans faire de victimes. |
Erigé en 1927 par la famille LARDEUR-GHYS. |
Au XIIIème siècle un moulin à farine faisait déjà tourner sa roue à aubes sur les rives du Bléquin. Il s’agissait d’un banal moulin seigneurial auquel les habitants étaient tenus d’aller faire moudre leurs récoltes. Le Moulin de Mombreux, servait à moudre le grain et à « tordre » l’huile. Il cessa de fonctionner en 1955. Après avoir servi d’entrepôt pour matériaux de construction, il fut laissé à l’abandon puis fut racheté en 1968 par un entrepreneur de la région qui le remis en état et transformé en restaurant en 1971 et donné en gérance puis vendu à M et Mme Gaudry qui l’on tenu jusqu’en décembre 2004, et lui on donné la notoriété que l’on sait. L’hôtel qui enjambe la rivière "Le bléquin" a été construit en 1988. Il fermera ces portes en 2019. Depuis octobre 2020, un nouveau projet à vu le jour, M Luigi Distefabo et M Martine Seys se sont investi et prévoient de réinventer le Moulin de Mombreux, envisageant de lancer un tourisme rural avec l’exploitation directe des produits de la terre. Ils propose une cuisine italienne semi gastronomique traditionnelle typique du sud del "Bal Paese" ou tout est fait maison. |
En 1811 il est utilisé comme moulin à grain. Il est démoli et reconstruit vers 1905 et transformé en minoterie. En 1928 il est détruit par un incendie et reconstruit en 1930. En 1976 la commune rachète l’immeuble Fatoux pour permettre le regroupement des services techniques de la ville et abriter l’ensemble du matériel et des véhicules. Entièrement rénové depuis 1996, il abrite aujourd’hui les services techniques de la ville au rez-de-chaussée. Les étages ont été aménagés en complexe sportif ( danse, judo, Ju jitsu …) et nommé Centre Roger Couderc. En 2009, mise en place d’un bureau d’accueil adapté et installation de vestiaires plus confortables afin d’offrir au personnel de meilleures conditions de travail. Le barrage moulin sera restauré en 2016 par le SmageAa. |
Usine à papier construite en 1833, se spécialise dans la production de sachets pour l’industrie agroalimentaire et du ciment. Pendant la seconde guerre mondiale, elle subit de graves dommages. Elle est remise en route en 1949. L’usine commence à produire du carton d’emballage à la fin des années 1950. En 1956 est créée la SICAL (papeterie du Val d’Elnes) qui en 1968 créée une unité de production de polystyrène expansé. |
Construit au confluent et de l’Aa et du Bléquin, il est repris par Emile Avot en 1876 et prend la dénomination de Société Avot Fils et Cie. On installera une machine pour la fabrication de carton pour les métiers Jacquard tout en conservant la production du papier. Avant la 1ère guerre mondiale, l’usine produisait des cartons pour la reliure, l’armure, le jacquard, pour l’industrie de la chaussure et la fabrication des boîtes. Elle cesse son activité en 1956. Le site sera racheté par les Etablissements Prudhomme et converti en magasin de matériaux de construction. |
Création d’un moulin à huile en 1839. Il est aménagé en moulin à farine dans la seconde moitié du XIXème siècle et exploité jusqu’en 1890. On y installera des turbines et on le transformera en usine génératrice d’électricité en 1910. En 1920, elle sera réaménagée en scierie (Scierie Foulon) fonctionnant avec une turbine hydraulique qui ne subsistera pas, puis sera adjoint un commerce de matériaux de construction. |
Acquembronne était un fief relevant de la seigneurie de la Viéville en Lumbres. Ancien manoir de la fin du XVIème siècle, il fut brulé en 1550. En 1643 il se présentait encore sous forme de forteresse médiévale avec ses forts murailles, son donjon, ses tours, son pont levis et ses douves. En 1689 il est aménagé en demeure plus avenante. Le château d’Acquembronne est l’une des rares demeures médiévales ayant conservée des tours fortes en fer à cheval, coiffées en poivrières et flanquées de tourelles d’escaliers en encorbellement. C’est une propriété privée. |
Construit à partir de 1880 par la famille Avot qui a développé les papeteries dans la vallée de l’Aa. Les ailes sont en terrasses à balustrades. L’avant corps situé sur l’arrière est à trois pans ; les hautes cheminées dominent la toiture en ardoises à la Mansart percées de lucarnes et ornée d’épis de faîtage. Le château dispose d’une serre et borde l’Aa. Devenu aujourd’hui le château Ménard. La fille d’Edmond Avot, Edith Ménard rachète les parts de son frère et s’installe au château. Le couple décide de couper le château en deux et revend la partie gauche en 1966 a la famille Joan. Au décès de Mme Ménard la commune rachète une partie du château en 1993. Il abritera successivement le centre aéré, un atelier thérapeutique pour l’hôpital Saint Venant, une antenne de l’ASAD (aides et soins à domicile), une salle pour les cours de guitare, l’atelier pour la peinture et la couture des arts créatifs. Il sera revendu en 2019. |
Le projet de construction de la gare de Lumbres date du 21 avril 1870. "La station de Lumbres sera situé au sud de ce village à 470m environ du centre de la commune, à l’intersection du tracé et de la route de Saint-Pierre qu’il traverse à niveau. Cette station dessert les communes de Lumbres, Elnes, et Setques. Le bâtiment sera du côté du village de Lumbres." Plusieurs bâtiments étaient envisagés : – Le bâtiment des voyageurs de Lumbres comprenait "une salle d’attente unique, un bureau de chef de station, un bureau pour les bagages et un vestibule. Un escalier placé sur la droite du vestibule conduisait au logement du chef de station" – La maison de garde pour "la surveillance de la voie avec un logement pour le ménage". – La loge de garde "n’ayant pour but que de servir d’abri aux gardes-barrières". La construction fut terminée en février 1874 et connut un trafic intense avec près de 35 cheminots au plus fort de son activité abritant également un dépôt du chemin de fer départemental. En 1994, la SNCF décide de s’en séparer. Heureusement, elle fut rachetée par la ville de Lumbres. En 1998 elle est transformée au rez-de-chaussée en Office de Tourisme et la l’étage en école de musique qui, à l’origine a été créée par les cheminots, portera le nom de Fernand Nurit, comprenant une salle de solfège et une salle de répétition. En 2016 l’école de musique "Fernand Nurit sera transférée à la maison des associations. En 2021, un escape game verra le jour à l’étage de l’office de tourisme. |
Aujourd’hui, la section Arques-Lumbres voit circuler des trains de marchandises en semaine et un train touristique à la belle saison les week-ends et les jours fériés (depuis mai 1998). Il n’en fut pas toujours ainsi, et la belle gare de Lumbres, qui vit actuellement des jours paisibles, fut une plaque tournante très active. Un projet fort ancien, consistant à relier Saint-Omer à Boulogne-sur-Mer a été étudié de 1837 à 1868. Mais suite à des désaccords sur le tracé, la voie ne fut terminée que le 25 mai 1874. C’est le 1er juin 1874 que commence le premier service régulier de la ligne Saint-Omer - Boulogne. Cette ligne, longues de 56 km, reliant Lille - Calais à Paris - Calais, favorisait les communications à travers le département du Pas-de-Calais entre la Flandre et le Boulonnais et elle fut gérée par la Compagnie du Nord à partir du 17 décembre 1875. La ligne était à double voie jusqu’à Arques et à voie unique au-delà avec une voie d’évitement dans les gares telles que Blendecques, Wizernes, et Lumbres. Gares appelées stations, dont les constructions étaient terminées en février 1874, sauf celle d’Arques achevée en septembre 1874. Ce n’ai qu’en 1916 que fut construite la seconde voie jusqu’à Lumbres par l’armée britannique. De Lumbres à Desvres, la ligne restera toujours en voie unique. |
Le trafic fur relativement intense jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale. En 1937, la ligne était fréquentée par les trains omnibus reliant Saint-Omer à Boulogne en 1h25, à raison de 4 allers-retours par jour et 1 aller-retour Saint-Omer - Lumbres. Pendant la guerre, 3 allers-retours messagerie-voyageurs (marchandises et voyageurs) avaient encore lieu entre Saint-Omer et Boulogne, et un service de cars assuré par des entreprises privées fonctionnait sur la totalité du parcours. Après la guerre, une desserte fut conservée avec 4 navettes de cars complétées par 2 trains messageries-voyageurs. Cette situation dura jusqu’en 1952, moment où la desserte marchandises fut désolidarisée du service voyageurs. Il y eu alors 2 trains omnibus Saint-Omer - Boulogne et un train Desvres - Boulogne par jour. En 1953, un des deux trains aller et retour Saint-Omer - Boulogne fut transformé en autorail, première apparition de ce type de matériel. Le 15 juillet 1959 cesse toute circulation voyageurs de Saint-Omer à Desvres sans remplacement, deux trains étant maintenus de Desvres à Boulogne jusqu’au 4 novembre 1968. En raison du peu d’intérêt présenté par le tronçon central Lumbres - Lottinghem au point de vue trafic et compte tenu des charges d’entretien, sa neutralisation intervient le 3 novembre 1969. En effet, tous les tonnages en provenance de Lumbres et de la Vallée de l’Aa ont toujours été dirigés vers Saint-Omer pour aller vers Calais, Dunkerque ou Lille. De nos jours, la section Arques-Lumbres est à voie unique, la vitesse limitée à 40km/h. L’important trafic commercial des gares d’Arques et de Lumbres d’où partent les trains de ciment (jusqu’à 1 000 t) motive la desserte actuelle (1 ou 2 trains de marchandises par jour), du lundi au vendredi. |
Il faut souligner que Lumbres accueillait une gare mixte assurant la correspondance avec la voie ferrée d’intérêt local (V.F.I.L.), gérée par le Département, appelé aussi "le tortillard". Il s’agissait du petit train Calais - Anvin qui desservait entre autres Tournehem, Fauquembergues et Fruges. La Ligne du "ch’ti train" fut en exploitation à partir du 10 août 1882. Il s’agissait d’une voie étroite d’un mètre de large. Ce petit train circulera pour la dernière fois le 31 août 1952 et fut remplacé par un car Berliet. Il est à noter qu’une partie de cette ancienne emprise à été ensuite aménagé par la SNCF pour desservir la Cartonnerie de Lumbres, la SICAL, desserte qui n’existe plus aujourd’hui. |
Le 15 juillet 1990, le T.P.V. des Morins quitte sa ligne Desvres - Boulogne et prouve l’intérêt des Audomarois pour un train touristique vu l’affluence des voyageurs ce jour-là. Le 28 juin 1992, l’association du Chemin de Fer Touristique de la Vallée de l’Aa, qui depuis a fait l’acquisition de son matériel, a l’immense plaisir d’effectuer sa première circulation touristique avec un train complet composé de deux autorails accompagnés de deux voitures de voyageurs de Saint-Omer à Lumbres. Malheureusement, les difficultés administratives et financières n’ont pas permis de démarrer une exploitation touristique. La convention avec la SNCF fut enfin signée le 12 novembre 199, et le train touristique put enfin circuler pendant 4 week-ends, du 15 novembre au 7 décembre 1997, malgré la saison qui n’était pas propice, mais surtout pour prouver que l’association était vraiment prête. Il lui aura fallu beaucoup de ténacité pour mener à bien son projet de faire circuler d’autres trains encore plus attrayants pour desservir la gare de Lumbres. Réouverture de la ligne Arques-Lumbres en 1998, pour le train touristique. Depuis 1998 le tourisme ferroviaire est enfin devenu une réalité dans la Vallée de l’Aa. |
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Renseignement : M. Guillaume TAUFOUR au 06.29.88.85.03
Adresse | Rue du Docteur Broncquart |
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Lieu d’implantation | Moulin Fatoux, près des locaux des services techniques |
Date d’inauguration | 1994 |
Adresse | Rue Victor Hugo |
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lieu d’implantation | Ecole Suzanne Lacore |
Date d’inauguration | 1995 |
adresse | Place Jean Jaurès |
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lieu d’implantation | Devant la Salle Ulysse Dupont |
Date d’inauguration | 2013 |
adresse | Place Jean Jaurès |
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lieu d’implantation | Devant la Salle Ulysse Dupont. A l’endroit où se trouvait le magasin de vente de spiritueux exploité par la famille Constant |
Date d’inauguration | 2015 |
adresse | Rue Henri Russell |
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lieu d’implantation | Façade du Garage Pouchain |
Date d’inauguration | 2016 |
En 1942 Roger Delannoy (alias Fayot) fait fabriquer, par le personnel du garage, des dispositifs de destruction des pneumatiques pour immobiliser les véhicules allemands appelés "mille-pattes". Les pneus volaient en éclat, laissant penser à l’ennemi qu’il était victime d’une grosse crevaison. Il fabriquait aussi des fausses cartes d’identité et d’alimentation pour ceux qu’il cachait dans ses fermes. Il sera arrêté par la police allemande le 9 octobre 1943, sur dénonciation d’un agent double qui avait infiltré le garage. Il fut exécuté le 12 janvier 1944.
Adresse | Rue Victor Hugo |
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Lieu d’implantation | Parvis de l’église |
date d’inauguration | 2018 |
adresse | Rue François Cousin |
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lieu d’implantation | Office de tourisme du Pays de Lumbres |
Date d’inauguration | 2019 |
Le 22 mai 1940, à l’entrée de Lumbres, au niveau du passage à niveau, le train en provenance d’Arques et à destination de Boulogne se fait accrocher par la division du 6ème Panzer. Les soldats se défendent héroïquement mais le bilan est lourd, sept morts et une dizaine de blessés. Cinq artilleurs bretons du 35ème régiment d’artillerie divisionnaire, ainsi que deux mitrailleurs du 12ème dépôt d’infanterie, trouvent la mort.
lieu d’implantation | Près du monument aux morts, qui symbolise l’ancienne entrée de la demeure de la famille de Raismes |
date d’inauguration | au 73ème anniversaire de la libération de la ville par les troupes canadiennes le 5 septembre 2017. |
Situé dans l’église, de style néo-gothique, date des années 1920. Il est formé d’une sorte de retable reposant sur un soubassement en marbre noir. La travée centrale est ornée d’une statue de l’Espérance située au dessus d’une place commémorative ; de part et d’autre deux plaques de marbre blanc encadrées de pinacles en marbre noir, portent les noms des morts de la 1ère et 2ème guerre mondiale. En dessous du retable, un soldat mort est représenté gisant encadré de deux urnes. |
Erigé en 1922, il se situe dans le petit jardin public. Une gloire ailée vient y couvrir un poilu des lauriers de la victoire |